mardi, mars 15, 2005

Résonances

Tombent les rideaux
Sur le bois charnel
Entaille dans le nerf

Un coup
Silence
Un coup
Présence
Un coup
Dans la tête
Un coup
Le coucou
Réveille les yeux cousus

Je vibre
Je sonne
Tympanique
La voix
Suspendue
Sur le toit

Le corps perché sur la fenêtre
Ecoute les échos
Espère la brise de son toucher

Je ne parle pas
Insensible aux pulsations
Mes cheveux baignent dans l’air

Je sonne encore
Il secoue la corde
Accrochée à mon cou
Recevoir la mort
Réfléchir la vie
Avec son vide sonore.

Dans l’aquarium aérien
Les bruits se bousculent
Pour étouffer les jours heureux de silence.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

quel plaisir de te lire!
un pur bonheur...j'aime la poésie et je découvre par hasard ton blo...j'adhère!
en plus on a les memes préférences : milan kundera :la plaisanterie et nathalie nothom stupeur et tremblement:):)