mercredi, novembre 29, 2006

Dreaming...


Je ferme les yeux,
Pour mieux voir mes rêves

GICLER

Ensanglantés

En tempêtes de sable mêlé aux feuilles de l'automne portant mes mots froissés


Mes mots nocturnes
Mes mots en furie
Mes mots vampires

Je les vois s'envoler et j'essaie de les retenir pour les emprisonner dans les reflets de l'aube

J'ouvre les yeux
Ils s'effritent avec mes songes

Je souris

Orphée me les remontrera cette nuit.

mercredi, novembre 22, 2006

Mes cheveux


Je ne m'étais pas habituée à les porter si longs...
Chez les autres je les voyais changer en fonction de l'humeur du jour. Attachés avec un simple crayon pour dire "je suis submergée de travail", en queue de cheval pour un air de petite fille, bouclés pour un effet "nature", "brushingués" pour un mode "femme", tombants sur le visage pour cacher une mauvaise humeur ou un manque de sommeil...

Bref, c'était un peu compliqué pour moi.

Aujourd'hui, ma tristesse est à nu et je n'ai rien pour la couvrir. Même le sourire me trahit et se transforme en rictus.
Je les regrette.

lundi, novembre 20, 2006

Hallucinating

Suite du dernier épisode...
Le Mal n'est pas si mal
Le Bien n'est pas si bien

Tout est à revoir... C'est tellement facile!

Leave what you can not understand.

I want to understand and then, may be I can leave... May be.

lundi, novembre 06, 2006

A breeze of change

Remis à la demande de Flava... Et à mon grand plaisir.


Depuis qu'il est entré dans cette boîte je l'entendais dire qu'il allait démissionner. Et je m'entendais dire que j'aime trop ce que je fais pour partir. C'était un de ces grands mecs frileux et maigres qui, outre le léchage de cul, tout lui paraissait difficile. Mais il arriva quand même à se faire une réputation et une place au bout de 3ans de léchage intensif, de triche continue et de médisances graves. Je devins le vilain petit canard décrédibilisé et "incompétentialisé".. Bref tous les adjectifs qui laissaient libre cours à la corruption de s'installer tranquillement. Et elle s'installa majestueusement sans que que quelqu'un ait quelque chose à dire.
Une fois bien assis sur son trône, Monsieur s'y accrocha avec toutes ses forces et par tous les moyens possibles. Il fit croire à ses subordonnées que leur existence dépend de la sienne alors ils firent en sorte qu'ils existent.
De mon côté, je fus longtemps écartée et je ne m'en portais pas plus mal tant que je ne résistais à ce système, même si je dus en voir de toutes les couleurs. Et tout continuait à être déformé et embelli, tout était fait de manière à glorifier de jour en jour cette personne sans scrupules.

Puis elle arriva, j'étais heureuse à l'idée que tout allait s'arrêter, qu'il arrêterait de jouer ce rôle de sauveur de l'humanité en utilisant des moyens si peu catholiques et en escaladant le dos des autres pour encore plus de gloire.

Mais non, rien ne changea, juste qu'il lui rendit les choses inaccessibles pour qu'elle ne se rende compte de rien et il fit tout pour la décrédibiliser à son tour.

C'était presque drôle de le voir héroïque dans des situations ridicules rien que parce qu'ils les rendaient compliquées et de voir les autres ébahis chanter ses louanges.

Pathétique, me disais-je, je me suis sûrement trompée de monde.

J'attendais donc patiemment que mon monde apparaisse et qu'il m'ouvre ses portes.

Puis ma résistance commença à apporter ses fruits, et je fus promue. Il fut quand même là pour me dire que sans lui ma promotion n'aurait pas eu lieu, qu'il a dû argumenter et convaincre et se battre... Pffffff...


Pour ne pas le rendre complètement inhumain, il était quand-même très fréquentable et même agréable "extra-professionnellement" parlant. Mais je m'enfoutais parce qu'il ne faisait partie que de mon cercle professionnel.

Mais mon nouveau poste me demandait ou de m'intégrer dans la corruption ou de tout détruire.
Pour la 1ère, non. pour la 2ème, la décision et ses conséquences ne m'appartiennent pas.
........
Et j'ai commencé à penser que ma place est ailleurs, et je m'en suis même convaincue.
....

Alors je quitte.

C'est peut-être une erreur, mais je quitte. Parce que je suis fatiguée de me révolter et que je ne peux plus faire semblant de subir ou de ne pas voir.

Je quitte avec peine, parce j'aime ce que je vais laisser derrière.

Je quitte, coupable de lâcheté vis à vis de moi-même et coupable de laisser ces regards demandant une explication que je suis incapable de fournir.

Je quitte avec le sourire parce que je suis curieuse de voir ce qui m'attend.


Et je persiste à me dire:

Il n'y a pas de mauvaise décision, il y a des chemins différents.

Et j'ai viré de bord pour voir mon ciel sous un angle différent.