mercredi, août 23, 2006

Qui es-tu?

Je veux t'épouser pour prendre un petit déjeuner avec toi... Et te sourire dans mon sommeil.

jeudi, août 17, 2006

Wanted

Je relis... Et c'est comme si je lisais quelqu'un d'autre que je n'ai jamais connu de ma vie... Un langage que je ne connais plus.. ou l'avais-je connu?
Ce qu'il en reste? Quelqu'un d'autre, une métamorphose méconaissable d'une âme déchirée et dégoûtée, des mots noircis bavant sur du papier humide.
Je travaille à me reconnaître, à me retrouver quelquepart où je me suis perdue et ou l'on ne m'a pas cherchée.
On a dû me laisser pourrir dans une de ces dimensions tournantes et on s'est contenté d'un clône rempli de dégoût, capable de tout accepter parce que tout est désormais sans valeur.
Je relis... et j'ai en horreur cette naïveté qui m'a perdue, cette innocence qui m'a jetée dans un gouffre aveuglant de fluorescence.
Si je me retrouve, si l'on me retrouve, je ne me reprendrai pas, je me cacherai juste quelquepart ou je ne me perdrai plus. Je saurai juste que je suis là, pour me compléter si j'en aurai envie. je serais incomplète parce que je l'ai choisi et parce que je peux choisir de me reconstruire à nouveau quand j'en aurais besoin ou quand j'en serais tentée.


Je relis... et je te déteste, toi qui m'as répondu, qui m'as aidée dans ma perte. Et tu m'as laissé tes mots que je ne parviens pas à effacer et tes échos qui font vibrer l'air que je respire.

M'auriez-vous vue quelque part?
Je portais des yeux brillants et un sourire infini lorsque je m'étais perdue..


M'auriez-vous vue quelque part?
Je portais une robe verte qui aimait jouer avec le vent.


M'auriez-vous vue quelque part?

Je relis et je pense juste que c'est une question de mémoire, que je peux sûrement retrouver ma trace.. Il faudrait juste que je remette les événements dans l'ordre même si les pièces du puzzle sont trop petites et difformes. Un peu de patience.. que je dois retrouver chez mon Moi perdu..
J'ai honte de demander de l'aide, je l'ai rarement fait, peut-être même jamais. Alors peux-tu comprendre que j'ai besoin de la tienne ou es-tu trop occupé à jouer avec ton nombril?
Je veux me retrouver dans ce tas d'humains délaissés, je ne suis qu'une moitié, je n'y arriverai jamais toute seule.


J'ai beau le cacher, je ne suis qu'une moitié qui se fait passer pour deux. Et je finirai à genoux à force de faire ces efforts de symétrie.
Ne vous méprenez pas, je ne suis que ma moitié.. et son reflet.

mercredi, août 16, 2006

Mémoire

Il y a 2ans, elle a touché le bonheur... Aujourd'hui, elle évacue encore sa tristesse.

samedi, août 12, 2006

Nocturne

Pendant que les noirs crachats d'angoisse submergent mes nuits, je le vois franchir la porte de mon imagination
Il passe la main dans mes cheveux
Il pose ses lèvres sur mon front
Il reste là, en attendant que mes démons partent
Souffle la triste poussière qui me recouvre
Je me sens en sécurité
Je souris
Je m'assoupis.
Il s'en va.

mercredi, août 09, 2006

Holidays Holidays


Retour de vacances.. Retour de Chypre avec une pensée: Tunisie, je t'aime..

Bizarre quand-même quand on voit que certains ont accès au paradis sur Terre. Le soleil sans pour autant subir le bronzage benneya, parce que là-bas, on ne marche pas, on conduit.. de magnifiques voitures. Pas de LNA, pas de 106, 206, Polo, pas de voiture cha3bia quoi... Les gens sont gentils, parce qu'ils n'ont pas à être méchants... Ils ont tout. Tout est beau, vert ou autrement coloré, tout le monde est beau, tout le monde est gentil.
En me promenant, je me demandais qui faisait les petits métiers, qui fait caissier, livreur, maçon.. Je sors le soir et je vois les immigrés assis sur les bancs sirotant des bières et je comprends.. Le revers de la médaille.. Paradis fiscal, plaque tournante, les immigrés payent..
Pour les garçons aimant les filles au corps parfait, Chypre est une bonne adresse!:-) Encore mieux que les chaînes libanaises, elles sont toutes grandes minces dénudées, rien ne dépasse, pas un gramme de cellulite! Le pire, c'est que c'est vrai! Pour la beauté, je ne garantie rien, il faut dépasser les couches de maquillage, de teintures et de brushings et là; il y a du boulot!
pour les filles, contentons-nous de nos Tunisiens, il n'y a pas mieux ailleurs..;-)Passage au nord, traversée d'une zone tampon, "ligne verte" entre les territoires chypriotes turc et grec. La différence de richesse se voit à l'état des rues,aux gens, aux habits. On sent un monde plus "jaune". Je ne sais pas si c'est la poussière, les bâtiments, le soleil et le manque d'ombre mais c'est cette impression "jaune" que je garde. Plus de mouvements, plus d'âme et de vie, beaucoup d'or dans les vitrines (pour ne pas nuire à la réputation turque:-)). Plus de propagande, de drapeaux turcs, de mosquées (qui étaient aupravant des églises et des cathédrales). Et les gens, toujours aussi gentils, une gentillesse différente, accueillante.. Il reste des vestiges d'une Histoire souvent ensevelie sous des traces de bombardements, l'Histoire m'intéresse à peine, je retiens surtout l'âme des lieux. Des économies d'un an pour 10jours de découverte d'un ailleurs inconnu... Et sans regrets!Retour à Tunis, aux gens que j'aime, aux petits cafés tranquils après le boulot où je peux me délester d'un thé sans me ruiner (1 café ou un thé coûte au moins 7dt à Chypre!), aux bus jaunes maquillés par les pubs, aux taxis jaunes transpirant sous le soleil, aux tabous.. Tunisie, il y a encore du chemin à faire, j'essaie même si je ne suffis pas, je t'aime quand-même..

Retour au taff, le calme, j'attends les montées d'adrénaline.. avec le sourire qui, je sais, sera plus tard moins facile à conserver.
Avant de partir en vacances, ma boss m'a annoncé la bonne nouvelle, je suis dorénavant la responsable client de ma boîte. Bon mon aiguille salariale a à peine bougé.. On ne peut vraiment pas tout avoir..:-(

Je me souviens avoir écrit une fois que les humains étaient ingrats, que le travail ne l'était pas et que j'étais donc devenue "travail". J'y ai cru un peu moins par la suite avec tous les obstacles qui ont fait barrage sur mon chemin parce que de toute façon, on ne finit pas de traiter avec l'humain; mais j'ai fermé les yeux et j'ai continué pour une seule raison: j'aime ce que je fais et je ne laisserai personne m'empêcher de le faire... Et ça a payé... Et pourvu que ça dure. Et merci.. à ceux qui ont cru en moi en silence, à ceux qui m'ont barré la route me forçant à prendre les risques et à apprendre à résister et à ceux qui m'ont soutenue.

Aujourd'hui.. je suis satisfaite. Hamdullah.
Demain.. Qui sait? Mais je le laisse à demain, il saura bien s'en occuper.