jeudi, septembre 29, 2005

Léthargie

Léthargique
Il titube dans le couloir
Cherchant une lumière
translucide
à peine existante
il s'accroche
en l'air
a lui même
apnée vitale
Il rêve pour respirer

Perspective transparente
Il veut l'attrapper dans le vent
Dans une sombre ivresse
Le but est si loin
incertain
Déambule encore
Avant que la machine du temps ne le rattrappe
Décomposé
Masochiste
Mourir debout

11 commentaires:

Anonyme a dit…

joli texte g adoré ! :)

Anonyme a dit…

Pour réapprendre à marcher, se réhabituer à respirer, rien ne vaut un rayon de soleil, un appel à l’espérance, par ces paroles magnifiques…
De Louis Aragon chanté par Jean Ferrat il y longtemps, un siècle, une éternité…et pourtant c’est de toute beauté…

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

J'ai tout appris de toi sur les choses humaines
Et j'ai vu désormais le monde à ta façon
J'ai tout appris de toi comme on boit aux fontaines
Comme on lit dans le ciel les étoiles lointaines
Comme au passant qui chante on reprend sa chanson
J'ai tout appris de toi jusqu'au sens du frisson

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

J'ai tout appris de toi pour ce qui me concerne
Qu'il fait jour à midi qu'un ciel peut être bleu
Que le bonheur n'est pas un quinquet de taverne
Tu m'as pris par la main dans cet enfer moderne
Où l'homme ne sait plus ce que c'est qu'être deux
Tu m'as pris par la main comme un amant heureux

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

Qui parle de bonheur a souvent les yeux tristes
N'est-ce pas un sanglot de la déconvenue
Une corde brisée aux doigts du guitariste
Et pourtant je vous dis que le bonheur existe
Ailleurs que dans le rêve ailleurs que dans les nues
Terre terre voici ses rades inconnues

Que serais-je sans toi qui vins à ma rencontre
Que serais-je sans toi qu'un cœur au bois dormant
Que cette heure arrêtée au cadran de la montre
Que serais-je sans toi que ce balbutiement

(désolé pour la longeur du commentaire)

Anonyme a dit…

on vous a jamais dit que vous étaiez discriminatoire envres les mots :(

Anonyme a dit…

RougeS: et si tu développais..? tu parles de moi ou de mes chers commentateurs?
Khan et Nostra: mar7bè!tjrs au RDV;)
Imed: j'essaierai et on verra ce ke ça donnera:))

Anonyme a dit…

^^ j'hésite encore

suis pas sur mais on dirai que tu fait une séléction sévère quand au choix de ton vocabulaire

heureusement que tu as du talent, t'a pas besoin de prendre des risques ^^

:p

Anonyme a dit…

RougeS: :))Ok j'en prends note..

Anonyme a dit…

bonjour trouble et ramadhan mabrouk!
un beau texte comme à l'accoutumer de ce blog! merci

nothing_justillusion a dit…

léthargique,
il cherchera l'obscurité...
et au fond des ténèbres de son esprit, il découvrira la lumière...
..
Son ivresse... le rapproche de l'absolu, d'un idéal ambigu,... d'un être dissout dans la brise, et quand la dance devient plus euphorique, il se laissera emporter par le vent...
Léthargique, il subit le temps,... mourir debout? se dissoudre dans la brise... toucher l'absolu...

Anonyme a dit…

ZZZZZZZZZZZZZZZZZ !

Anonyme a dit…

zzzzzzzzzzzzzzzzzz

Anonyme a dit…

Keep up the good work
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