mardi, mai 03, 2005

Contes

L’ange balbutie
Lors de l’apocalypse
Son auréole s’est envolée
Le froid sur sa tête
Des jambes lui ont poussé
A la place des ailes.

Mendiant aveuglé
Par l’ablation de ses mains
En attendant que les ailes arrivent

L’enfant saisit le beignet au vol
Un peu de sucre
Ce qui manque à l’accomplissement de la parole
Et il chante
Les péchés fluides des hommes.

Un spectateur
Et sa main prêtée au mendiant
Il ne lui reste plus que ses joues
Pour applaudir l’hymne de l’enfant

Silence lisse et infini
L’Univers somnole dans son berceau

Le sifflement éjecte les débris

Chaos
Fragments muets
Dans l’expansion sonore

Lueur et ombre se touchent
Ne s’entremêlent pas.

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