lundi, janvier 30, 2006

Dark

Sombre comme le fond du puits
Qui susurre son noir
Dans les oreilles des pierres muettes

Le regard dicte ses pensées au miroir
Pour entrevoirle reflet

En face
Un visage criblé d'yeux
Le toucher est glauque
La peau tranpire la haine
Progéniture d'une douleur silencieuse d'impuissance

Le Noir émane de l'intérieur
Hypothermique
Crisse au contact des parois
Cherche la faille
Pour filer
Dans l'obscurité, il se fraye un chemin
Titubant vers la sortie

Dans le reflet, le corps frissonne
Hypothermique, isothermique
Dans les replis d'une canicule humide

A l'intérieur
Le noir s'étale
Diffus

Et il gicle en dehors du corps
Dans une hémorragie orgasmique

Le corps est fontaine
Rugissant de Noir
Total, absolu
Habillant la nudité frileuse
De mots
De caillots de haine
De lames de larmes à en couper la peau

Le Noir se révèle
Somptueuse obscurité
Crachant sa couleur
Envahissant l'espace
Etouffe la transparence
S'étale dans l'infini
Sirote la transparence

A l'intérieur
Le mercure grimpe pendant que le corps continue à vomir sa colère.

4 commentaires:

Na Da a dit…

yekhi ces poèmes, aussi superbes qu'ils sont.. c ta propre production?
ou bien c'est des textes que tu choisis d'ailleurs!

Anonyme a dit…

Fureur passée, Haine masquée,
Tu n'est plus qu'une silouhette tronquée.
Émotion souvenir d'une vie transformée.
Le temps t'a lavée.
Les années t'ont atténuée.
Le noir effacé fais place à un gris apaisé.
Un jour, peut être, vais je t'oublier...

Unknown a dit…

@l'esprit de Jack: c bien ma propre production sinon j'aurais mis le nom de l'auteur :)

Anonyme a dit…

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